Lors de mon précédent billet, A la recherche d’une ombre……vous avez constaté qu’il m’était difficile de donner une date de naissance précise à Hugh Mac Donell époux d’Anne Hughes.
Après avoir effectué un certain nombre de recherches sans aucun succès, et sachant qu’il avait voyagé sur le PEARL en 1773, il accompagnait son père Alexander Mac Donell of Aberchalder, les deux frères de ce dernier et son cousin Spanish John. J’étais certaine qu’en cherchant la liste des passagers de ce navire j’obtiendrai, sinon son âge, sa date de naissance.
Les mêmes éléments me seraient donnés pour sa famille, proche et éloignée.
Douce illusion ! Il n’existe pas de liste précise de passagers pour le Pearl en 1773. Peut-être parce que le navire n’a pas été affrété par une Cie, ou par la Marine britannique, c’est une hypothèse que je propose. On peut aussi se prendre à rêver et imaginer qu’une telle liste sortira un jour du chapeau !
Donc pas de liste mais toutefois beaucoup de lectures propices à mon billet !
Certains documents existent reprenant la liste des émigrants installés sur les terres de Sir Johnson, ou ailleurs, mais elles ne prennent pas en compte les femmes et les enfants.
Aussi je peux dire qu’Hugh Mac Donell était enfant lorsqu’il est arrivé à New York sur le Pearl.
Tout de même, 475 personnes entassées, et le mot est faible, sur un navire de 38 mètres de long, tient du miracle ! Si les Mc Donell avaient les moyens d’affréter un bateau, pourquoi si peu d’espace ? En réponse à cette question, on peut imaginer qu’ils ont affrété plus qu’un seul navire et dans ce cas moins de 425 personnes ont fait partie du voyage sur le Pearl.
L’étude menée par la « New England Historic Genealogical Society » suppose, après analyse et croisement de différents documents, que 60 hommes chefs de famille auraient émigrés sur le Pearl et un second groupe de 33 hommes adultes et leur famille aurait voyagé sur le Snow Brittania au départ de Ross-shire pour s’installer sur les terres de Sir Johnson au printemps 1773.
Per mare, per terras 
Une réflexion sur “Démarche et recherches – Ils partirent 400…”